L'homme des morts

17 janvier 2014

La civilisation a disparu. Un homme est resté. Pour tuer les morts.

Depuis le début de l’infection zombie, il y a quatre ans, le fleuve Mississipi sépare les États-Unis en deux zones. À l’Est, la zone saine est sous le joug d’une dictature féroce ; l’Ouest, des contrées interdites et infectées, est le territoire des morts-vivants et de quelques groupes de survivants incontrôlables.


Henry Marco, un ancien neurochirurgien, est resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Mais Marco, qui a compris que les zombies reviennent toujours sur les lieux qu’ils ont aimés, espère surtout retrouver sa femme, disparue après la catastrophe.


Un jour le Ministère de l’Intérieur engage Marco pour une mission particulière : retourner en Californie, où tout a commencé, et retrouver un scientifique aperçu avant l’épidémie dans une prison de haute sécurité. Cet homme pourrait détenir, peut-être, un remède à l’infection.
Ce que j'en pense:
Décevant 10/20


Les +: j'ai aimé le suspense, certains moments m'ont captivé, mais ils étaient rares.
Le personnage du sergent Wu était malgré tout attachant dû à son côté froid, concentré et sa confiance inébranlable envers sa patrie la Chine. Sa manière de voir les choses à propos des morts-vivants m'a beaucoup plu.
La fin a quand même réussi à me surprendre et j'étais contente de la manière dont l'auteur nous la présente.
Les descriptions étaient vraiment bien recherchées et rendaient le roman très réel.

Les  -: Le personnage du Dr. Marco était un peu mou, j'aurai aimé qu'il soit un peu plus du style "âme torturée" avec tout ce qui lui arrive.
L'histoire en elle-même prend trop de temps à démarrer et les descriptions malgré qu'elles rendent le roman très réel sont un peu lourdes.
L'action se fait attendre elle est assez explosive vers le milieux, mais très brève tout comme vers la fin.



Voici une petite citation du sergent Wu sur sa vision de la mort qui m'a beaucoup plu:


« Je vais être plus clair, docteur. Non, les morts n’en ont pas « rien à foutre », comme vous dites. La culture de mon oncle a une vision différente de la mort. Les Américains la perçoivent autrement. Les Chinois traditionnels pensent que les morts et les vivants existent ensemble – côte à côte, sur le même plan, pas dans des dimensions séparées, comme votre enfer et votre paradis. Nos morts n’ont pas disparu. Ils sont là, avec nous, littéralement, et même si ce ne sont que des esprits, ils ont des besoins physiques. »

...
« Enfants, nous leur offrons de l’eau et de  la nourriture. Nous leur laissons des brosses  à dents, des peignes. Nous brûlons de « l’argent  esprit » pour qu’ils le récupèrent et  puissent s’acheter ce qu’ils désirent. Si mon oncle Bao Zhi vivait encore aujourd’hui – il est mort il y a plusieurs années –, il nous expliquerait sans doute qu’ici, en Zone Occupée, les esprits ont pris une forme physique. Tous ces cadavres, qui marchent et qui dévorent les vivants. Effrayants, oui, mais honorables. Parce que les morts sont  notre connexion avec le divin. »

Le thème de l'histoire est original et aborder sous le bon angle. Je pense toutefois que l'auteur s'est trop concentré sur les descriptions et pas assez sur l'action. Je regrette qu'elle ne soit pas assez présente dans le roman. Le personnage principal est trop mou, pas assez torturé par son passé, ni par son présent.
Les descriptions sont très crues, mais c'est ce qui rend l'histoire plus réelle.

La fin a su me surprendre malgré mes suspicions et j'ai apprécié la manière dont l'auteur nous la présente. Je me suis imaginée une autre fin plus "Happy End" ( je sais je suis une grande romantique malgré tout) mais la fin de l'auteur me plais plus. Je trouve que c'est une fin "parfaite" pour cette histoire. Elle m'a également éclairé sur les suspicions que j'avais quant à la mission du Dr. Marco.

Malgré que je n'aie pas aimé plus que ça ce livre et que je n'accrochais pas du tout à l'histoire, quelques passages m'ont quand même plus. Le passage qui se passe dans le cimetière d'Hemet et celui qui se passe dans la prison de Sarsgard.

C'était mon premier livre avec des zombies, donc je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je pense que ce n'est pas tant le fait que des zombies soient intégrés dans l'histoire qui m'a déplu, mais surtout le maque d'action! Je pense quand même retenter l'expérience avec un livre de zombie et ne pas m'arrêter à cette mauvaise "expérience". 

Si vous souhaitez lire ce livre, vous devez ne pas être une âme sensible, les descriptions sont très précises et profondes, à la limite du dégoûtant. Etre quelqu'un qui apprécie les descriptions à rallonges. Si vous souhaiter lire une histoire touchante avec une histoire d'amour un peu fleure bleue, passez votre chemin ce livre est tout l'opposé. L'amour y est peu présent tout comme l'action.

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